lundi 6 octobre 2008

Je hais les draps de soie

Merci pour le titre, Akynou.


Trop forte, la série des textes. J'ai du retard, comme quoi les dames n'ont pas seules cette faculté. En fait, c'est la panne blanche de la feuille, dans de noirs draps, je n'avais même pas remarqué qu'ils l'étaient.


Alors, plutôt que me raccrocher au tissu trop soyeux pour me sauver du précipice, je me précipite dans un commentaire d'avant midi à quatorze heures, histoire de ne pas être en retard, faute de texte.

De toutes façons, je hais les draps de soie, qui glissent qui s'immiscent, qui séparent et dont la douceur fait oublier celles des chairs qui se cherchent, dans le noir forcément. On n'aime pas dans la soie, on pète.

Pour aimer, un bon vieux coton sous un ventilateur enroué, quand dehors transpire la chaleur mouillée des vagues tropicales.

Noir.

Merci Akynou : c'est ma participation improvisée d'extremis à la session trois du quatre.
11:38, par Andrem

5 commentaires:

Anonyme a dit…

La soie c'est pour les parachutes ...
Pour les draps, c'est satin ! noir pour fantôme invisible. Même rapide tu es drôle !

Anonyme a dit…

Les draps de soi, les draps des autres ... J'entends claquer au vent les draps peau et Marie bien visible en octobre doit taper "crays" pour avoir le droit d'aimer.

Marie a dit…

Quand on dresse un spécialement un sapin pour le chien alors que la rue est(presque) déserte, tout devient possible ; blogger m'a rendu la main, un an déjà, je n'en reviens pas moi-même ! et toi, quand pouvons-nous t'entre-apercevoir ??

Andrem Riviere a dit…

Une question de naninanaire, une question de consolation, une question de consolidation.

Tant de questions pour une frappe à un doigt. As-tu vu un Moine monodigital, toi?

22h15, plus que trois-quart d'heure avant le couperet de cordon.

Marie a dit…

Un moine, non, mais un enfant qui est devenu ingénieur, oui. Crois-moi, il avait de la force dans un seul doigt (cinquante ans déjà)