lundi 4 juillet 2005

Alexia et Tarquine #1 – Intro.


Ma visite quotidienne chez Tarquine, Madame Briguéblogue, devenue une amie sans qu’elle le sache et maintenant elle le sait, enfin peut-être, m’a fait lire un long billet très énervant d’une certaine Alexia. Je ne sais pas comment fonctionne ce procédé magique qui permet de bondir d’un blogue à l’autre lorsque la citation de l’autre se souligne toute seule au passage du curseur, et chaque fois je m’émerveille de sauter de planète en planète.


J’ai donc bondi de planète Tarquine en planète Alexia pour lire de billet d’icelle. L’idée du départ était de trouver de bonnes raisons de reprocher à Tarquine sa réaction désapprobatrice ; mal m’en a pris, et c’est la modération de Tarquine à l’encontre du billet que j’aurais pu lui reprocher. Ce billet est totalement inacceptable, dans sa forme comme dans son fond, de toutes façons les deux ne sont jamais indépendantes. Enfin moi je ne l’accepte pas, étant hétérobeauf et donc, de ce fait directement visé par la colère d’Alexia. Je suis contraint de me défendre et de plaider ma cause.


Ceux qui ont déjà tenté de me suivre dans les entrelacs de mes considérations le savent : je ne sais pas être bref, concis, clair, net. Je suis parfaitement d’accord avec Boileau, ce qui se conçoit bien s’énonce clairement. Justement, je ne conçois jamais rien bien, et je tâtonne en discourant. L’écume de la pensée qui patauge, en quelque sorte. Je maugrée, j’oscille, je digresse ; agrémenter au lieu d’argumenter ; pontifier au lieu de pondérer, à moins que ce ne soit le contraire ; je métaphorise, je parabolise, je calembourdise. La vérité est que je ne sais pas où je vais, que chaque vérité que j’avance est par moi-même mise en doute à l’instant, et que mon seul but est de vous fournir des outils pour, à votre tour, réfléchir ou patauger comme moi.


Plus on est de fous, plus on rit, plus la vase au fond de la pataugeoire se mêle à l’eau salée, et moins on y voit. Panser plutôt que penser, finalement.
Voilà pourquoi je vais vous parler, et me parler, d’Alexia.


A suivre

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