lundi 12 mars 2007

Un billet pour rien

Bonsoir. Bonsoir à tous. Je passe vite on m'attend. Je ne sais pas si je pourrai ricocher d'ici un moment, déjà que j'avais du retard dès le départ, mais rien ne pourra s'arranger si je traîne à ce point. Et je traîne à ce point que peu de billets vont suivre, d'ici Pâques ou la Trinité. Un ou deux peut-être, par surprise, mais je les vois mal pour le moment.

Ni ricocher, ni bloghumer. Et je ne vous écris rien du Moine ni du catxcat en berne. Patience, ne m'oubliez pas, après tout, il peut arriver que la route poudroie et qu'un billet s'échappe du brouillard. Si vous commentez, sachez que je le vois même si la branchitude tarde et que ne s'affiche qu'un morne zéro commentaire. Le clic sauveur viendra, il viendra bien un jour, mais je t'aurai lue en attendant. Ou lu. Qui que tu sois, même si je sais qui tu es.

Je passe vite, on m'attend, on m'entend, on m'étend.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

"on m'étend" comme un drap tout mouillé, voilà ce qu'il advient quand on veut vider l'océan avec une fourchette sans dent ...

Anonyme a dit…

Tout est sec, le record de 1949 est battu et la poussière poudroie, phénomène connu. Je guette aussi par le trou de la serrure de la chapelle et je reste perchée dans les branches de la salsepareille. Pas totalement folle, j'ai laissé le sagoutier aux singes. J'ai fui les potences.

Anonyme a dit…

"... patience, ne m'oubliez pas, ..." une raisonnance toute particulière, une résonnance du crayon tombé sur la dalle.