LE CARNAVAL des Animaux #4 - Le retour du Rhinocéros (Poème)
Ceci est
un poème en voie d’apparition.
Il me
faut un animal sans hésitation.
Ce sera
Otto le rhino, Rhinocéros.
Alors moi
qui ai peur des animaux féroces,
Me voici
fourvoyé, je tombe sur un os !
N’aurait-il
pas déjà squatté Pirandello,
Otto ?
A l’oreille
on me dit que c’est chez Ionesco,
Plutôt,
Que le
rhino pataud a planté son drapeau.
Sans trêve
ni repos,
Roumain et Italien
tous deux je les confonds
Dans le tréfonds
De mon
cerveau
Pour qui
donc forcément c’est la faute à Otto,
Ce rhino
féroce un rhinocéros qui pique
Mastodonte
cornu de la corne d’Afrique
A ne pas
mélanger à l’éléphant d’Asie
Surgi d’on
ne sait où dans cette poésie.
En Afrique
et Asie vivent les éléphants
Quand de
l’Afrique seule est issu le rhino
Qui
pourtant saura bien avoir le dernier mot
Car il est
rhino noir et il est rhino blanc.
Malheur à
toi rhino ! Le rhino blanc est mort
Sans le
vouloir.
Et c’est
trop fort
Sans le
savoir
Qu’il n’est
pas rhino noir.
Dernier des
mohicans c’est rosse
D’être le
dernier des rhinocéros.
Je dois te
remercier de ta belle attention
Car ce
poème est en voie de disparition.
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